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PRÉPARATION À LA PIÈCE

À la lumière des différents ateliers et de la réception des représentations faites en milieu parental et scolaire, la nécessité de traiter de ce sujet sensible est pour nous indéniable. Elle peut fournir un espace de discussion et de verbalisation du vécu essentiel.

Mais la préparation est importante lorsqu’on traite d’enjeux sensibles. En plus de vous assurer que du personnel qualifié est présent lors de la représentation, il est essentiel de bien préparer les élèves à la pièce.

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ACTIVITÉ 1 - La dépression, c'est quoi?

Prenez une période en classe pour apprendre à reconnaitre les signes de la dépression, mais aussi pour savoir quoi faire pour s'aider soi-même ou pour aider les autres.

Définition

En classe, lisez la définition suivante :

 

Ce que c'est : la dépression majeure est une maladie mentale qui se caractérise par une perte de plaisir et une humeur triste soutenue pendant plusieurs semaines. De plus, la personne souffrira de problèmes de sommeil, de changement au niveau de son appétit, de perte de concentration, d’énergie, d’intérêt ou de motivation. Les pensées sont négatives avec une pauvre estime de soi, une culpabilité démesurée, une tendance à voir tout en noir, un pessimisme et un manque d’espoir pour l’avenir. Ceci mène parfois à des idées suicidaires.

Ça n'est pas : une tristesse normale en réaction à un événement négatif comme une rupture amoureuse, une réaction de deuil, une paresse ou un défaut moral. 

La dépression est un trouble mental courant.

À l’échelle mondiale, on estime que 5 % des adultes souffrent de dépression.

La dépression touche davantage les femmes que les hommes.

La dépression commence souvent entre 15 et 30 ans, mais elle peut toucher n’importe qui, même les adolescents et les jeunes enfants.

Sources : Fondation Jeunes en tête, Association des Médecins Psychiatres du Québec

Symptômes

En classe, demandez au élèves d'énumérer les symptômes de la dépression. Cliquez ensuite sur "lire plus" pour faire dérouler la liste des symptômes.  - Difficultés de concentration -Sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi -Désespoir face à l’avenir -Idées suicidaires -Troubles du sommeil -Fluctuations de l’appétit ou du poids -Fatigue intense ou perte d’énergie

Facteurs de risque

En classe, demandez au élèves d'énumérer les facteurs pouvant délencher la dépression. Cliquez ensuite sur "lire plus" pour faire dérouler la liste des facteurs de risque La dépression résulte d’une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Certains facteurs peuvent être déclencheurs, comme: -Épreuves (ruptures, deuil, traumatismes) -Sédentarité -Consommation d'alcool ou de drogues -Maladies graves -Facteurs héréditaires

Traitements

En classe, lisez le paragraphe suivant. 

 

La dépression peut être traitée par la psychothérapie et/ou la médication antidépressive.  Avec ces traitements, on arrive à guérir 70-80% des dépressions.

 

La psychothérapie peut aider à changer la façon de penser de manière à réduire les pensées négatives.  Elle peut aider la personne à se structurer et graduellement reprendre les activités délaissées.  Elle peut aider à identifier des facteurs de stress et cerner la signification que l’individu donne aux évènements de la vie.

Source : Association des Médecins Psychiatres du Québec

Comment s'aider soi-même? 

En classe, demandez au élèves d'énumérer des stratégies pour ne pas développer de dépression. Cliquez ensuite sur "lire plus" pour faire dérouler la liste des techniques possibles. -Bien manger et s’assurer un nombre d’heures de sommeil suffisant. La fatigue n’aide pas le rétablissement. -Sortir dehors tous les jours et s’exposer à la lumière naturelle. -Maintenir une routine. S’habiller, sortir, s’activer. L’oisiveté aggrave la dépression. -Éviter de s’isoler : Choisir quelques personnes proches à qui on peut se confier qu’on ne se sent pas bien et solliciter leur compagnie pour parler de ses tracas ou au contraire pour s’en distraire. Lorsque déprimé, on a tendance à s’isoler mais cela ne fait que laisser libre cours aux pensées négatives. -Faire de l’exercice cardio-vasculaire au moins trois fois, 30 minutes par semaine. Ceci permet de changer la chimie du cerveau pour qu’il secrète des substances qui donnent un sentiment de bien-être. -Éviter l’alcool qui est un dépresseur du cerveau. Prendre conscience et développer une gratitude pour ce qui va bien. -Réduire temporairement les attentes envers soi-même. Lorsque déprimé, on accomplit moins. C’est passager, donc, il faut être indulgent envers soi-même. -Consulter son médecin ou s'adresser au guichet d’accès en santé mentale de votre région rappelez-vous que vous n’êtes pas seul et que de nombreuses personnes ont vécu ce que vous vivez et ont trouvé de l’aide -Parler de ce qu'on ressent à une personne de confiance -Adhérer à un groupe d’entraide.

Comment aider les autres? 

En classe, lisez le paragraphe suivant. 

On peut parfois remarquer qu'un proche (ami, amie, parent, collègue de classe, etc) présente des symptômes dépressifs. Voici quelques signes et symptômes de la dépression qu'il est possible de remarquer chez les autres: 

-Se sentir triste ou déprimé presque tous les jours

-Pleurer souvent (ou pleurer plus souvent qu’à l’habitude)

-Être irrité ou fâché

-Éviter des activités considérées plaisantes auparavant

-S’isoler de ses amis et de sa famille

-Consommer des substances afin de faire face à certains sentiments

Mais que pouvez-vous faire si vous remarquez ces signes chez vos proches? Discutez-en en classe, puis cliquez sur "lire plus" pour avoir quelques réponses. 1. Sois présent.e Demande à ton ami.e comment il/elle se sent. Juste le fait d’être là lui montre que tu tiens à lui/elle. Dis-lui/elle qu’il n’est pas seul. Rappelle à ton ami qu’il est toujours possible d’obtenir de l’aide et qu’il ne faut jamais perdre espoir. Tu pourrais dire des choses comme : « T’as l’air plutôt déprimé ces temps-ci. As-tu envie d’en parler? » « Tu pleures souvent depuis un certain moment. Je m’inquiète pour toi. Comment vas-tu? » « Tu ne joues plus au hockey. Ça va? » « Je tiens à toi. Qu’est-ce qui se passe dernièrement? » 2. Écoute attentivement Écoute ce que l’autre personne est prête à te dire. Tu peux essayer de répéter ce qu’il/elle vient de dire dans tes propres mots pour t’assurer d’avoir bien compris. Par exemple : « Ouch, ça doit être difficile. » « Je suis tellement désolé.e que tu aies de la peine. » « Je suis là pour toi. » 3. Fais des recherches sur la dépression Tu peux faire des recherches sur la dépression pour t’informer et partager des renseignements utiles. Par exemple, souffrir de dépression ne signifie pas être fainéant ou faible. C’est une condition physique réelle et sérieuse. Prendre soin de sa santé mentale et émotionnelle est aussi important que de prendre soin de son corps. Il est possible de soigner la dépression avec des traitements, que ce soient des médicaments ou de l’aide psychologique. 4. Partage des ressources Tu peux dire à ton ami.e qu’il y a des façons d’obtenir de l’information et de l’aide pour passer à travers ce moment difficile. Consulte la page « Ressources » pour trouver de l’aide. 5. Parle du soutien offert Si ton ami.e veut demander de l’aide, tu peux commencer par lui donner les coordonnées de Jeunesse, J’écoute : 1 800-668-6868. Propose-lui de les appeler lorsque vous êtes ensemble, ou alors, dis-lui de nous appeler lorsqu’il/elle s’en sentira capable. Il/elle pourrait aussi parler à un enseignant, un psychologue, un médecin ou un autre adulte de confiance (si ça lui tente et s’il/elle est capable de le faire). 6. Porte attention aux signes précurseurs de suicide Si ton ami.e parle de mourir ou qu’il/elle a des pensées en lien avec le suicide, l’automutilation ou la mort, il est important de lui parler et d’aller chercher l’aide d’un adulte tout de suite. 7. Prends soin de toi Ta santé mentale et ton bien-être sont également importants. Si tu es réellement inquiet.e pour ton ami.e ou si tu as besoin de parler à quelqu’un, tu peux aussi appeler Jeunesse, J’écoute ou demander de l’aide auprès de quelqu’un en qui tu as confiance. Peu importe ce que ton ami.e vit, tu es un.e bon.ne ami.e en t’assurant de son bien-être. Rappelle-toi que tu n’es pas responsable des actions des autres ou de t’assurer que ton ami.e va chercher de l’aide. Lui/elle seul.e peut décider s’il/elle est prêt à franchir cette étape.

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ACTIVITÉ 2 - L'anxiété, c'est quoi? 

Prenez une deuxième période en classe pour apprendre à reconnaitre les signes de la dépression, mais aussi pour savoir quoi faire pour s'aider soi-même ou pour aider les autres.

Définition

À l’adolescence, il est normal d’avoir des inquiétudes sur des sujets tels que les liens d’amitié, la crainte d’être exclu du groupe ou celle de vivre des échecs. Il s’agit d’une période stressante pendant laquelle l’identité, le réseau social et l’intégration dans la société se développent. Il est également normal d’avoir des craintes par rapport à l’avenir.

Dans certains cas, l’anxiété peut évoluer en trouble anxieux. Les types de troubles anxieux les plus fréquents à l’adolescence sont : l’anxiété sociale, dont fait partie l’anxiété de performance et la phobie spécifique.

L’anxiété peut toucher n’importe qui et à n’importe quel moment de la vie. Que vous soyez une personne introvertie ou extravertie, sociale ou timide, jeune ou plus âgée, homme ou femme, riche ou pauvre. Peu importe qui vous êtes, vous ou une personne que vous connaissez pouvez souffrir d’anxiété. Souvenez-vous que vous n’êtes pas seul ou seule.

Aussi, l’anxiété peut être influencée par l’hérédité. Un enfant ou un adolescent ayant un parent ou un grand-parent présentant un problème d’anxiété est plus susceptible d’en développer un également.

Source : Gouvernement du Québec

Symptômes

En classe, demandez au élèves d'énumérer les symptômes de l'anxiété. Cliquez ensuite sur "lire plus" pour faire dérouler la liste des symptômes.  -Perdre l’intérêt de voir ses amis, de participer à ses activités scolaires et de loisir, ou de travailler -Ne pas reconnaître ou minimiser les conséquences de la situation -Présenter certains symptômes physiques, par exemple : accélération du rythme cardiaque, accélération de la respiration, transpiration, tremblements, étourdissements, mains moites -Avoir des pensées anxieuses : des inquiétudes, des doutes, des craintes ou des pensées obsessives, par exemple -Faire des attaques de panique -Débuter ou augmenter sa consommation d’alcool ou de drogues -Utiliser de façon abusive les écrans, passer beaucoup de temps à jouer à des jeux vidéo ou sur les réseaux sociaux et éprouver de la détresse lorsque son temps d’écran est limité -Présenter de l’agressivité, de l’irritabilité ou de l’opposition

Facteurs de risque

En classe, demandez au élèves d'énumérer les facteurs pouvant délencher l'anxiété. Cliquez ensuite sur "lire plus" pour faire dérouler la liste des facteurs de risque. -La séparation des parents -Un déménagement -Un changement d'école ou de niveau scolaire (exemple: passer du secondaire au Cégep) -Les échéanciers et les attentes scolaires -Un événement important à venir, par exemple un examen ou une compétition sportive -Un événement important de l’actualité auquel on a été confronté dans les médias -Le décès d’un être cher -Les conflits familiaux -Certaines pratiques parentales comme la surprotection, le contrôle ou les critiques répétées, par exemple -On peut également ressentir et réagir à l’anxiété ou au stress de ses parents

Comment s'aider soi-même? 

En classe, demandez au élèves d'énumérer des stratégies pour ne pas développer d'anxiété. Cliquez ensuite sur "lire plus" pour faire dérouler la liste des stratégies. -Réduire sa consommation de stimulants (boissons gazeuses ou énergisantes, café, thé, etc.). La caféine peut causer de l’anxiété -Dormir suffisamment pour mieux faire face aux défis de la journée -Bouger ou faire de l’activité physique tous les jours -Apprendre à reconnaître ses réactions face à l’anxiété -Identifier la source de ses émotions et à quel moment elles surviennent -Discuter de ses difficultés et de ses émotions avec une ou des personnes de confiance -Trouver des moyens de se changer les idées et d’augmenter son bien-être, identifier ce qui te fait du bien -Apprendre et utiliser des techniques de respiration ou de relaxation -Établir et maintenir une routine -Se concentrer sur le moment présent et sur ce qui peut être contrôlé -Diminuer ou éviter de consommer de l’alcool ou des drogues

Comment aider les autres? 

Que faire si vous cotoyez une personne qui présente des signes d'anxiété? Discutez-en en classe et cliquez ensuite sur "lire plus". -Écoutez activement et évitez de critiquer. Intéressez-vous à sa façon de percevoir les choses et faites préciser ce qu’elle ressent. Reformulez ce que vous comprenez de son récit et n’essayez pas de minimiser la situation, même si vous croyez que sa façon de réagir est exagérée. Soyez empathique et exprimez-lui votre soutien. -Encouragez les comportements qui aident à mieux réagir à la situation. Plusieurs ont déjà des outils efficaces pour surmonter les difficultés (activité physique, méditation, relaxation, etc.), mais ils oublient souvent d’y recourir au moment opportun. Rappelez-lui les bienfaits de ces outils et encouragez-le/la à reprendre cette activité. -Envisagez une autre solution. Si une solution déjà tentée n’a pas donné les résultats escomptés, et même si vous êtes convaincu qu’il s’agisse de la meilleure chose à faire, n’insistez pas. Cela ne convient pas nécessairement à l’autre. -Réconfortez sans trop rassurer. Il est généralement utile de réconforter une personne inquiète en essayant de l’aider à voir les choses autrement. Toutefois, si l’apaisement est de courte durée, il est préférable d’éviter de rassurer à répétition. Envisager avec elle d’autres façons de réduire le malaise. -Retenez-vous de dire quoi faire, à moins que la personne ne vous en fasse la demande. Si c’est le cas, suggérez plutôt que d’imposer à l’autre votre point de vue.

Voici cinq choses que tu peux dire à un.e ami.e qui souffre d’anxiété :

 

    « Y a-t-il quelque chose qui te tracasse ? »

    « Tu ne sembles pas être toi-même ces temps-ci. As-tu envie ou besoin de parler ? »

    « Y a-t-il quelque chose qui te préoccupe ? Est-ce que je peux t’aider ? »

    « Qu’est-ce qui t’aiderait à te sentir mieux en ce moment ? »

    « Veux-tu en parler à quelqu’un ? Je pourrais t’accompagner si tu le souhaites. »

 

Quoi faire si ton ami.e fait une crise de panique

 

    -Lui trouver de l’aide : s’il n’y a aucun adulte présent, reste avec lui/elle

    -L’éloigner de la foule : dis à ton ami.e de prendre de profondes respirations

   - Respirer avec lui/elle : rassure-le/la en lui disant que ce sentiment va passer

Sources : Jeunesse, J'écoute, Gouvernement du Québec, Université Laval 

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Et maintenant, place au théâtre! 

Le Théâtre Parminou et la Fondation Petits Trésors vous souhaitent une agréable représentation de la pièce LE VILLAGE D'ÉLI! 

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