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RÉTROACTION SUITE À LA PIÈCE

Comme les thématiques de la pièce peuvent avoir éveillé toutes sortes d'émotions chez les élèves, il est important de faire un retour en classe la journée même de la représentation, ou dans les jours suivants. 

Si des élèves se trouvent en situation de détresse après avoir vu la pièce, il existe plusieurs services et lignes d’écoute où des gens sont disponibles pour conseiller et diriger dans les différentes étapes à suivre pour aider.

 

Si l’urgence suicidaire est trop grande, il faut soit aller directement à l’hôpital, soit appeler le 911 ou encore communiquer avec le Centre de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553)

 

AUTRES RESSOURCES: 

  • JEUNESSE, J’ÉCOUTE Service gratuit, confidentiel, 24h : 1 800 668-6868 www.jeunessejecoute.ca

  • ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES PARENTS ET AMIS DE LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIE MENTALE 514-524-7131 www.aqpamm.ca

  • HÔPITAL ET/OU CISSS/CIUSSS DE VOTRE SECTEUR

  • TEL-JEUNES Service d’intervention par téléphone ou par Internet pour les jeunes : 1 800 263-2266 ou 514 288-1444 www.teljeunes.com

  • REVIVRE Ligne d’écoute, d’information et de référence 1 866 REVIVRE (738-4873) ou 514 738-4873

  • 811 : demandez "info-sociale"

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ACTIVITÉ 1 - Retour sur la pièce

Prenez un moment en classe pour faire une rétroaction sur la pièce, sur ce qu'elle a éveillé chez les élèves, sur leur ressenti. 

Pistes pour les questions de rétroaction

  • Qu'avez-vous ressenti pendant la pièce?

  • Est-ce qu'il y a des moments, des éléments qui vous ont particulièrement touché?

  • Trouvez-vous que c'est facile de parler de vos émotions? 

  • Pensez-vous que c'est tabou de demander de l'aide psychologique?

  • Si vous étiez en détresse psychologique et que vous demandiez de l'aide, seriez-vous gêné.e.s d'en parler à vos proches? 

  • Si vous deviez demander de l'aide, de la part de qui craindriez-vous de recevoir une réaction négative ? De vos parents? Ami.e.s? Frères et sœurs? Autres? 

  • Qu'est-ce qui vous empêcherait d'aller chercher de l'aide si vous étiez en détresse psychologique? 

  • Au contraire, qu'est-ce qui vous encouragerait à aller chercher de l'aider psychologique? 

  • Que diriez-vous une personne très proche de vous qui vous avoue avoir été chercher de l'aide, afin de l'encourager à continuer dans cette voie?

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ACTIVITÉ 2 - Mythes sur la dépression

Le site web de la Fondation Jeunes en tête propose une foule d'activités et de ressources sur la santé mentale des jeunes. Voici un extrait de la fiche "Comment aider un jeune en dépression?", disponible sur ce site web. Pour télécharger la fiche complète, cliquez ici

Vrai ou faux?

Si je souffrais de dépression majeure, je le saurais. FAUX. Environ 75% des jeunes souffrant de dépression ne savent pas ce qu’ils ont, car leur dépression n’a pas été diagnostiquée, donc elle n’est pas traitée. Cela signifie que leur entourage ne le sait pas non plus et souvent, ne comprend pas ce qui se passe.

Si un jeune arrêtait de s’apitoyer sur son sort, il cesserait d’être dépressif. FAUX. La nonchalance et l’apathie sont le résultat de la dépression et non la cause. Ce n’est pas une question de volonté de changement. L’adolescent se sent dans une situation d’impuissance totale qui peut paraître comme un manque de désir de s’en sortir.

Les jeunes souffrant de dépression se retrouvent seulement dans les familles à problèmes. FAUX. Les jeunes souffrant de dépression se retrouvent dans tous les types de famille.

Le suicide est une question de courage ou de lâcheté selon nos convictions personnelles. FAUX. Il ne s’agit ni de courage ni de lâcheté, mais de détresse, d’un désir de faire cesser la souffrance causée par la dépression.

Je suis plus à risque de vivre une dépression si un membre de ma famille souffre ou a déjà souffert d’une dépression. VRAI. On reconnaît maintenant l’existence d’une vulnérabilité génétique à la dépression

La dépression est une maladie incurable. FAUX. Entre 80% et 90% des gens atteints de dépression clinique peuvent, de nos jours, être efficacement traités au moyen de médicaments et/ou de psychothérapies. Il s’agit là d’un taux de réussite extrêmement élevé pour toute grande maladie. Voilà pourquoi nous disons que la dépression est réversible.

Pour compléter la discussion : quel est selon vous le plus grand stéréotype ou préjugé associé à la santé mentale?

Pour visiter le site de la Fondation Jeunes en tête, c'est par ici! 

Vous y trouverez une foule d'activités et de fiches informatives sur la santé mentale chez les jeunes. Ces activités peuvent être faites en complément des activités pédagogiques présentes sur notre site web en grand groupe, ou individuellement à la maison. C'est un site convivial, facile à explorer par soi-même.

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